Le Creusot
Le Creusot 2023
La Ville du Creusot a fait appel à la Maison de production d’art Quai 36 pour créer un parcours artistique à ciel ouvert. Cet hommage en peinture s’inscrit dans la volonté municipale de développer l’art dans l’espace public. Quatre artistes ont déployé leur univers - abstrait ou végétal - sur les façades creusotines pour célébrer le patrimoine naturel et industriel de la ville.
PASTEL, LOREM IPSUM
Pastel investit les murs de la Porte de l’Escalier et y fait fleurir des plantes de la région : le chardon, l’arnica, l’œillet sauvage et l’orchis. Cette peinture florale offre une nouvelle vie à cet édifice emblématique de la ville du Creusot. L’irruption du végétal sur cette bâtisse - entre la forêt et la ville - ouvre un dialogue sur notre rapport à la nature. Creusotines et Creusotins peuvent profiter de la beauté de ces végétaux en fleurs tout au long des saisons.
NELIO, 2303311702
Nelio propose une œuvre qui s’intègre à son environnement. Elle incarne à la fois la densité de la nature environnante et l’urbanité de la Ville du Creusot. Cette composition originale en deux parties permet de créer deux tableaux qui se répondent. Avec ses tonalités vertes, la partie inférieure fait écho à la nature environnante. La partie haute illustre un ciel ensoleillé avec des teintes lumineuses. L’œuvre abstraite transporte le spectateur à travers une multitude d’interprétations et de perceptions.
AGRUME, L’ENVOL DU CHARDONNERET
Agrume réalise une œuvre tout au long de la façade de l’école Charles de Gaulle. Métaphore de l’univers scolaire, cette œuvre représente à travers l'oiseau le chardonneret, une scène d’apprentissage qui marque le passage à l’âge adulte. L’oiseau qui prend son envol fait référence aux années charnières que sont les périodes de scolarité et souligne l’importance de l’école dans le devenir des individus. Le chardonneret est également un oiseau en voie de disparition en Bourgogne et en France. Cette œuvre peut ainsi être le point de départ d’un dialogue avec les enfants pour les sensibiliser à la protection de l’environnement.
BLO, PRISMA
Blo a pensé sa création sur les escaliers de la rue Traversière comme une cascade chromatique que Creusotines et Creusotins pourront contempler depuis le bas des escaliers. Allant des tonalités froides vers des tons chauds, le dégradé prend la forme d’ellipses qui viennent rompre avec l’architecture habituelle de l’environnement citadin. Au fil de son ascension, le spectateur est transporté dans un imaginaire graphique et poétique. Les contremarches et s’impose comme un véritable marqueur spatial dans la ville.